Histoire du Quinquet

Chaque année, ce sont ainsi plus de 500 enfants DIFFERENTS qui, du lundi au vendredi, l’après midi comme en avant soirée, après les périodes de cours ou durant les vacances poussent la porte du Quinquet pour s’inscrire et participer à l’une ou l’autre de nos activités. La majorité a moins de 8 ans et ce que l’on prenne en compte les activités d’aide aux devoirs, les ateliers créatifs ou encore les stages de vacances et le séjour résidentiel.La population fréquentant les activités du secteur Enfants est composé à 73% de sonégiens. 20% des enfants sont issus du seul quartier de la rue de Neufvilles et de ses environs immédiats témoignant là d’une « accroche dynamique » dans un quartier qui reste populaire.

Derrière le projet Quinquet, on retrouve une ferme volonté d’aller de l’avant en sachant parfaitement que rien n’est jamais acquis, figé et que tout reste à inventer ou à innover par rapport à une population de plus en plus « difficile » et diversifiée.

Car, ne l’ignorons pas, bien des choses ont changé en 30 ans et tout ne va pas dans le meilleur sens.

Le monde associatif  ne retient plus autant les faveurs des autorités subsidiantes.

Les pouvoirs publics locaux se sont vu attribuer (parfois à leur corps défendant) de nouvelles missions ou ont vu leurs compétences s’étendre à des domaines relevant auparavant du seul monde associatif. Il s’agit là d’un choix des autorités de tutelle fédérales ou régionales visant sans doute plus de centralisation mais qui cause du tort aux opérateurs culturels et/ou associatifs qui voient  leurs subventions se réduire ou être soumises à de nouvelles conditions peu souples.

Face  à ces bouleversements qui pourraient/peuvent déborder sur une hégémonie des pouvoirs publics locaux induisant une forme de concurrence, les partenaires sonégiens restent vigilants et consacrent quantité d’efforts à une nécessaire coordination qui a pour objectif de rester fidèle aux missions premières : tout mettre en oeuvre pour lutter contre l’exclusion et laisser, avant tout, place à l’humain.

La naissance de Rap-Idess en ce début d’année 2010 constitue un témoignage supplémentaire de cette volonté manifeste.